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    Il était un temps qui se prélassait, se suspendait au fil.  Décousu, parfois.  Mais, rien, de toutes façons, ne l'attendait.  Même s'il se perdait, rien n'importait.  Un temps où les chiens sortaient, divaguaient .  Un temps pour tout et rien, à la fois.  Il prenait de la hauteur, une autre dimension, en long et en large, profondément. Aucun contretemps, pas même un soupir, aucun bémol à son déroulement, une ronde nonchalante.  D'une mort éternelle, il s'en allait.  Il ne comptait pas, tout au plus se décomptait-il. 


    Moi, je me laissais aller, bien plus qu'il n'y paressait.


     


     


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    Les gens ne comptent pas. Entendons-nous, bien qu'ils ne comptent que sur eux-mêmes. Au comptant, ô combien contents.
    Non, les gens ne comptent rien, en rien, d'ailleurs qu'ils ne content que leurs leurres est un témoin.

    Faut-il s'en laisser conter? Que vous me le bâillez belle. prenons ça pour ce qui est acompté. De ce jour.

    Moi, tu vois, je compte sur toi.  Mais sans solde.  Mais, surtout, je décompte, les jours sans nous dont je dénombre les reliquats.


     


     


     


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