• Chemins

    Alors donc, je ne regarderai pas en arrière,

    En sachant n'y voir que des instants de misères.

    Et , je tarderai à croire accroître l'errance,

    En sachant n'y entendre que des navrances.

    Je ne blanchirai pas, non, ce bateau sombre,

    En sachant n'y sentir que des souffles d'ombres.

    Je ne céderai pas à l'oubli des travers,

    En sachant n'y goûter que l'amertume austère.

    Je ne me perdrai pas dans ces landes heureuses,

    En sachant n'y toucher que d'impalpables gueuses.

    Je ne bougerai pas,

    Donc,

    En sachant le trépas.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 18 Août 2005 à 15:49
    C'est insensé ce que c'est beau...

    b.
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