•  

    Je me demande si se retourner est plus dur que revenir sur ses pas.

    C'est une question, très difficile, entre la force et la lâcheté.

    Qui peut jauger, juger un comportement?  Qui a ce devoir? Ou alors ce droit. 


    Moi, je dis que nos devoirs nous font la leçon.  On y a tous droit.

     

     


    votre commentaire
  • Il est des mets de circonstances, inconsistants, sans grande constance, juste une contenance.  Il est des je, il est des mais. Il était des j'aimais. A jamais. Qu'ils étaient. Les pieds dans le plat, les petits plats dans l'écran. Les pas qui se perdent, qui se suivent.  Deux regards. Qui ne se regardent pas.  Qui cherchent à ne pas se croiser.  Ne se voient plus, se noient encore. Brume dans le brouillard, l'air est un gaz, il pleut. Il y a de l'eau dans le gaz.  Vision atomique.  Hallucinant champignon. Vides énuclées, vies départies.
    La coupe est spleen.  Un mur d'enceinte, mer mourante, perdus.  Dernières gouttes de sources taries, trop salées, minéraux incrustés. Pierres aux liens. Erreurs de calculs. Durée improbablement finie.

    Un contenu en tranches de vie sans contenance.  Il est des mais à jamais inutiles.
    Moi, je me dis, ne réveillons-nous pas? Rien n'est résolu.


    votre commentaire
  •  


    Je me demande à quoi pensent les gens. On confond de plus en plus dépenses et fêtes.  C'est impensable.  Finalement, on attend le coup de sifflet, et hop tout le monde se met en état de fêtes.  On se dépense, hop lala, sans compter, les petits billets. Les gens, ah les gens, allégeance. Allégeance aux comptes en banque.  Ca va être notre fête, de notre fait.  Par le faît des chaumières.  Les cadeaux.  Offrir.  Espèces de dons en espèces, en voie d'apparition.  Migration des valeurs.  Mais tu sais nos valeurs.  Les valeurs de litres.  L'avaleur de titres. 
    Moi, je dis qu'y penser, ne dispense pas.  Sous la panse des tables garnies, l'indipensable. La terre à partager sous les choses sures. 
    Y s'mêle de quoi?


    votre commentaire
  •  


    Comme autant de dires ne sont que lettres mortes, quel intérêt à les revivre?
    Ne sommes-nous pas des livres en librairie?
    Dans l'attente d'une lecture ou d'un recyclage?


    Que le vieux ait été jeune, que le jeune puisse vieillir, soit, mais soyons vrais et peurs, tous ensemble...

    Moi je suis entre les lignes, d'un livre que personne n'écrira.


    votre commentaire
  •  


    Ce n'est pas sans une certaine pudeur que l'on parle de ses faiblesses.  On pourrait croire que de montrer toujours sa vaillance, dans son acception qui réfère à l'énergie, encore faut-il avoir quelque chose à montrer, nous prémuni contre la critique.  N'entre-t-on pas davantage dans le registre des peurs?
    Moi, j'ai un faible pour l'effort.  Et je reconnais la paternité de mes faiblesses, mais, où sont les renforts?


     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique