• Hier, le soleil se levait encore

    Sur ceux-là , qui se lovaient en corps.

    La nuit, nouvelle, les déchira.

    En mots que personne ne dira.

    Sous le ramier, se cachait l'aigle

    Se mesurant à chaque règle,

    Appelé à prendre son envol,

    Il ne laissera rien dans l'obole,

    Qu'une douleur inaudible qui sourd encore

    De ce reliquat de couche d'amour des corps.


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  • Alors donc, je ne regarderai pas en arrière,

    En sachant n'y voir que des instants de misères.

    Et , je tarderai à croire accroître l'errance,

    En sachant n'y entendre que des navrances.

    Je ne blanchirai pas, non, ce bateau sombre,

    En sachant n'y sentir que des souffles d'ombres.

    Je ne céderai pas à l'oubli des travers,

    En sachant n'y goûter que l'amertume austère.

    Je ne me perdrai pas dans ces landes heureuses,

    En sachant n'y toucher que d'impalpables gueuses.

    Je ne bougerai pas,

    Donc,

    En sachant le trépas.


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  • Les sentiments se mèlent à l'étrange du jour. Est-ce, là, un piment?.  Je ne déteste pas un mets relevé, mais le quotidien peut rester fade.


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  • Ne sommes-nous pas (à) l'ombre de nous-mêmes?


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  • Il n'y a d'obscur que l'incertain.


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